Barefooting ou exhibitionnisme des pieds

Rappel du premier message :

Tout d'abord sachez que je suis un homme absolument et exclusivement fetichiste des pieds féminins.

J'ai pour ambition de faire de ce sujet un genre de témoignage mixte parlant de cette pratique, cela mérite peut être plus dexplication:

Je ne parle ici, absolument pas d'exhibition sexuelle, ni de quelque chose d'illégal. Simplement du fait de donner à la vue d'autrui vos pieds, lors de situations qui ne si prête pas forcément -J'exclu donc les magasin de chaussures- Je parle de manière générale du fait de marcher pieds nus en ville, de faire les boutiques, les courses,... En somme votre vie de tout les jours mais les chaussures à la main ou en tout cas pas à l'endroit conçu pour leur utilisation.

Pour plus de clarté et en guise d'exemple, j'ouvre le bal:

--》Pas plus tard que ce midi, je suis allé faire les courses dans la supermarché pas loin de mon boulot pour m'acheter juste de quoi manger  (pas les grosses commissions en somme). Le bâtiment étant à 100m de mon lieu de travail j'ai tenté le coup et y suis allé pieds nus. J'ai pris soin de descendre la résidence chaussé tout de même, trop risqué: le gardien qui me voit tout les jours et tout...

A noter que je vais dans cette grande surface environ une fois par mois.
Pour vous donner un ordre d'idée il y a 4-5 caisses enregistreuses mais le midi seul une ou deux est ouvertes et il y a souvent les même caissières.
A la base mon idée était de parcourir les 100m et de me rechausser avant d'entrer dans la boutique, histoire de m'habituer pour une première fois.
Finalement j'ai croisé trois personnes avant d'arriver, une mère, un adolescent d'environ 17 ans et un garçon de 14 ans je dirais. Comme je m'y attendais j'ai senti leur regard interloqué, celui de la mère et du plus jeune en fait.
Une fois arrivé devant la porte automatique je me suis dit qu'il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin et puis que... c'est pas du tout désagréable de sentir la peau carresser le sol, la poussière recouvrir peu à peu la plante de pied. Mais je diverge...

J'ai pris mon courage et mes chaussures puis je suis rentré et est commencé à faire les courses.
A cette heure-ci il y a peu de monde mais je sentais tout de même des regards.
Au bout de quelques minutes j'entends une voix féminine au loin:

   -  "Monsieur, faites attention à ça, ça peut être dangereux, vous pouvez vous couper."
C'était une employée du supermarché.

Amusé, je la remercie de sa prévention puis m'en vais.

Quelques rayons et regards plus tard j'arrive à la caisse, et la je me suis dégonflé.
Non pas à cause de la jolie caissière qui m'a sûrement reconnu, mais plutôt des deux personnes devant moi dans la file et aux prochaines qui risquait d'arriver.  En fait je ne voulais bêtement pas resté avec des gens immobiles autour, j'ai donc remis mes chaussures.
En sortant j'ai gardé mes chaussures à cause du jeune adulte devant moi à la caisse, qui m'a sûrement vu me rechausser et qui maintenant était devant moi dans la rue.
Je suis ensuite retourné au travail comme si de rien était. Voilà pour la partie barefooting en ville...

Voici donc ma première vrai expérience en tant que "barefooteur" si t'en ai que ce soit le bon mot. J'ai trouvé ça interressant et amusant que les gens sois intrigués et je pense que c'est ce qui fait l'essence même de cette pratique: faire des choses que certain n'osent pas faire ou ne veulent pas tout simplement.

Peut être que ce témoignage vous a semblé sympathique et interressant ou au contraire déplacé et irrespectueux. Dans un cas comme dans l'autre je serais vraiment curieux d'avoir vos avis et expériences sur la question. Que vous soyez un homme ou une femme.

Quelques petites anecdotes en vrac, promis ce ne sera pas long !
1 sur 3, la suite demain :

- Il y a une semaine environ je devais aller au sport. Avant de partir je m'étais dit que si ma collègue quittait le boulot avant moi, je devais sortir de la salle totalement pieds nus et le rester jusqu'à chez moi (où un peu avant d'arriver à vrai dire). Le plus dur était bien sûr le début, la sortie de la salle de sport quoi. J'y vais quotidiennement donc je bloque un peu psychologiquement.

Par chance ou malchance je vous laisses juges, ma collègue quittait le boulot avant moi. Pas le choix donc, après ma séance je suis allé au vestiaire pour me changer. J'ai, comme convenu, gardé mes chaussures à la main. J'ai traversé la salle entière du vestiaire jusqu'à la porte (à vu de nez y a 80-100m) au millieu de la vingtaine de personnes présentes, membres du staff, coachs et le gars qui m'a tenu la porte y compris

J'ai pas vraiment vu de gens me regarder, aucune questions, tout le monde s'en fout, j'ai survécu

De base je dirais que le nombre de regards ne changerai pas. Par contre les réactions si, je m'explique :
Les réactions seront selon moi plus négatives envers un homme pieds nus qu'une femme. Je simplifie mais un homme paraîtra négligé, fou ou effrayant et son image se rapprochera plus de celle d'un mendiant.

Alors qu'une femme sera vue comme libre et sûre d'elle. Et surtout moins effrayante ou repoussante.

Parole d'hétéro mais une femme aura plus facilement le style "adéquat" pour ça.

Après si on considère que les hommes sont plus fétichiste des pieds que ses dames et que le fétichisme des pieds touche pas mal de gens alors le nombre de regard portés sur une femme sera plus grand.

Comme je l'ai écrit, j'aime bien connaitre la réaction des gens que tu croises...
Alors la question que je me pose c'est : Où est donc la suite de tes anecdotes ?

Oui pardon ça arrive bientôt

Anecdotes 2 sur 3, désolé pour le retard :

Il y a 2 semaines j'étais allé en ville un vendredi vers 15h. Je devais faire des boutiques et m'acheter des chaussures. Ils était hors de question de marcher pieds nus avant d'avoir trouvé où du moins essayé un nombre convenable de modèles, question de respect envers les marchands de chaussures et leurs marchandises

Bref les courses finies, avec tout le long la question de savoir si j'allais oui ou non oser, je me décide enfin.
Je trouve une petite rue parallèle à l'axe principal et je me déchausse. Faut savoir que c'est quasiment l'avenue la plus connue et le plus fréquentée de la ville c'est pour ça que je me suis éloigné avant, un peu la trouille voyez?

J'ai passé le reste de l'avenue (j'étais quasiment à la fin) pour arriver sur THE place de la ville. D'ailleurs le sol était assez foncé donc j'ai un peu douillé. Pour le regard de gens pour le coup je n'ai rien noté. Plus y a de monde plus l'individu passe inaperçu je dirais.

Après la place venait le sol plus frais d'une autre avenue réaménagée depuis quelques années avec des parcs et des jeux d'eaux de part et d'autre. Rue assez fréquentée également, en plus y avait beaucoup d'endroits pour s'asseoir tout du long entre les bancs et la pelouse. De fait j'ai senti plus de regards. Sans compter le début de sortie de cours des collégiens/lycéens en combinaison des parents qui regardaient leurs petits jouer dans l'herbe et les jeux pour enfants en face.

D'ailleurs en marchant j'ai vu un couple de jeunes de plus ou moins mon âge assis. La femme avait un pied nu sur le banc j'ai essayé de regarder par terre si je voyais ses chaussures mais je n'ai rien vu. Alors est ce que j'ai découvert une autre barefooteuse où je suis juste bigleux je ne sais pas dire

J'ai longé l'un des musée de la ville et je suis arrivé à l'arrêt de bus. J'avais un peu mal aux pieds donc je m'étais rechaussé temporairement. Le temps de rentrer dans le bus en vrai. Finalement j'ai encore une fois dû remettre mes chaussures pour laisser se placer une dame avec une poussette et un vieux. Je les ai gardé les 10 dernières minutes du trajet. Pareil la plupart des gens avait l'air de s'en foutre sauf peut être 3 personnes je dirais.

Résultat de ces 40-50 minutes de marche : un peu mal aux pieds, de très petits bobos qui se résorbent de plus en plus vite j'ai l'impression. Et étonnament j'avais pas les pieds si sales que ça n'en déplaise aux amateurs (comme moi). Votre chérie devra marcher plus longtemps

Je n'ai pas encore osé faire les boutiques pieds nus, ce sera le prochain blocage psychologique à passer. D'autant que les vigiles peuvent être assez taquins à ce sujet de ce que j'ai pu lire sur le net, nous verrons.

Toujours intéressantes tes petites anecdotes !

La troisième anecdote :

C'était encore à la salle de sport y a deux semaines à peu prés, je vais y être connu à force :
A défaut d'avoir le droit (à priori) et le courage de pratiquer pieds nus j'en ai profité à la fin de ma séance pour me déchausser. Je faisais uniquement des exercices au sol (abdos tout ça).
Autour de moi il y avait de souvenir 4 personnes 2 gars qui parler ensemble 1 autre un peu plus loin et une dame d'une trentaine d'année, voire quarantaine je sais plus bien, elle était pas mal en tout cas. Elle était juste devants moi assez proche et elle avait dû me voir.
En allant poser mon tapis je l'ai croisé. Elle m'a sans doute regardé mais n'a fait aucune remarque.

Je suis ensuite rentré direction les vestiaires pour prendre mon sac et partir (je prends la douche chez moi, j'habite pas loin). A noter que pour être plus à l'aise et me déchausser plus rapidement je mets toujours mes espadrilles en sortant du sport.

Après ça j'ai dû aller au supermarché non loin (celui de ma toute première sortie pied nus que j'ai raconté sur ce sujet) pour retirer des sous. J'y suis allé pieds nus aussi. J'ai juste croisé le vigile ou du moins un employé en rentrant, il n'a pas eu l'air de faire attention. Il ne m'a fait aucune remontrance en tout cas. La borne de retrait étant à droite de l'entrée et ne nécessite pas d'aller dans le supermarché même, c'en était peut être la raison.

Ensuite sur le chemin du retour un type m'a demandé si j'avais une cigarette. Il n'avait pas remarqué mes pieds nus au début puisqu'il est resté bloqué quelques secondes en les voyants Il a du tilter quand il a vu les chaussures dans mes mains.
Après, reste à savoir qui est le mec le plus bizarre entre moi pieds nus et lui torse nu. Parce qu'il me semble que c'est officiellement interdit en ville (contrairement au port de chaussures qui n'est pas obligatoire).

Suite et fin de ces petites anecdotes, j'espère que ça vous a plut et que j'en aurais d'autre à raconter,

J'attends le jour où une Femme prendra vraiment le temps de parler avec toi sur pourquoi tu fais ça...
Si ça arrive, j'espère que tu n'auras pas "peur" de lui dire pourquoi tu le fais.

Je t'avoue ne pas connaître exactement cette vérité. Je ne pense pas que faire ça seulement parce que je suis fétichiste et même si c'était le cas je ne le dirais pas d'un coup comme ça

En tout cas soit sûr que je ne jouerai pas la carte d'un pari perdu ou d'un défi

Entre midi et deux j'ai fait l'aller-retour chaussures à la main du boulot à chez moi pour ma pause déjeuner.
Le fait que je me déchausse toujours un peu plus loin du lieu prévu me montre que je ne suis pas tout à fait passé outre le regard des autres, mais bref passons...

A l'allé donc, je n'ai pas croisé grand monde. Retour de classe oblige, il y avait surtout des jeunes. Vers la fin du trajet seuls deux avaient l'air interpellé. En fait ils ont juste donné un coup d'oeil rapide.

Le retour a été un peu plus intéressant. Je suis passé par l'une des rues parallèles à mon trajet quotidien. C'était la première fois que je la pratiquais pieds nus. Il s'agit d'une rue jonchée d'immeubles et de résidences à sa droite et par un fleuve qui la sépare de ma route habituelle, fleuve asséché certe mais fleuve quand même, à sa gauche.
La topographie fait que la rue est assez étroite, juste assez pour passer à deux et encore il convient parfois de se mettre de 3/4 pour espérer passer. Tout en sachant que je ne suis pas un gros gabarit loin de la

Qui dit rue résidentielle dit pas mal de passages. Et en effet il y avait, dans l'ordre :

- Un groupe de 4-5 hommes, la trentaine, qui ont dû se mettre en file indienne du coup. Le premier m'a vu arriver donc il a sûrement noté mon excentricité mais n'a pas trop réagi, à priori. Pour les autres je n'ai vraiment fait attention.

- Ensuite une femme et sa fille, rien de particulier ici.

- Et pour finir, en attendant à un feu rouge juste avant le pont qui me permettrait de traverser le fleuve il y avait deux femmes typées asiatique avec une poussette. Deux assez jolies jeunes mamans. Elles devaient avoir la trentaine également. Quoique peut être un peu plus, leurs origines ayant tendance à préserver leur teint et leurs traits contrairement à nous autres
Ici, j'ai noté que celle qui ne tenait pas la poussette avait tendance à regarder dans ma direction avec un regard tout de même appuyé, peut être aurais-je dû lui faire un sourire ?
Le feu nous autorisant enfin à traverser, je leur suis passé devant au niveau du pont avant de les distancer.

J'ai fini la piste cyclable avant de m'arrêter à un énième feu rouge. Puis je me suis rechaussé pour rentrer dans l'immeuble où je travaille.

A bientôt j'espère,

Avec des températures plus clémentes dans le sud-est, j’ai pu reprendre ma pratique du barefooting. Ma dernière balade datant de fin octobre, juste avant le deuxième confinement, je devais me réhabituer progressivement. À savoir que malgré ça je reste assez souvent pieds nus désormais, que ce soit au bureau ou chez moi.

C’était hier, j’avais rendez-vous avec un client Je suis parti à 9h30 de chez moi, la douce chaleur offerte par le soleil était en partie éclipsée par un léger vent. Je m’en suis d’autant plus rendu compte après avoir tombé les chaussures à l’arrêt de bus : le sol était de fait, assez frais.

En rentrant dans le bus le chauffeur à bien sûr remarqué mes pieds nus mais n’a rien dit. Je ne suis d’ailleurs plus certain qu’il ait répondu à mon « bonjour ». Après réflexion, c’était la première fois que je rentrais dans les transports en commun ainsi.

J’ai pu trouver une place assise au fond du bus. Il y avait une jeune femme sur les sièges parallèles de l’autre coté du couloir du bus. Étant dirigés chacun d’un coté opposé je pouvais la voir jeter des regards furtifs dans ma direction. Mon siège, tourné dans le même sens que la circulation était situé un peu plus au fond du bus alors que le sien, un peu plus en avant, était tourné dans le sens contraire.

Le bus m’a déposé entre la place iconique de la ville et son avenue principale, les mêmes que j’ai mentionnés dans une anecdote précédente.

Le temps de m’acheter un ticket au distributeur non loin, le tram était la, assez rempli tout de même malgré le confinement.

J’ai senti bien plus de regard ici, d’autant plus que par manque de place j’ai dû me mettre au milieu du wagon proche de l’entrée. Entouré de fait des autres passagers. Un monsieur avec son fils dans les bras m’a remarqué au bout d’un certain temps. Il s’est un peu penché vers moi pour montrer, j’imagine , cette étrangeté à son enfant. Il ne parlait pas français donc je n’ai pas compris ce qu’ils se disaient. Ils sont resté à fixer en direction de mes pieds environ une dizaine de secondes.

J’ai remis mes chaussures juste avant de sortir du tramway, sans chaussettes du coup. Puis j’ai rejoint mon client.

En réalité, j’aurais pu faire le chemin du retour pieds nus également en suivant l’allée principale. Les températures étaient pas mal remontées depuis. Mais je ne l’ai pas fait.

Je reprends petit à petit ma pratique du barefooting par mon trajet habituel maison- travail. Sans trop de différence avec les fois précédentes, je ressent toujours le regard des autres.
De temps en temps je jette un coup d'oeil pour voir si quelqu'un me regarde. Je trouve ça marrant de me demander ce que la personne peut en penser. J'ai souvent des regards interrogatifs ou du moins étonnés. Certaine personnes bug et ralentissent ou s'arrête carrément

Notamment hier :

En plus de quelques personnes j'ai croisé un jeune couple qui promenait leur chien, la rue étant étroite j'ai du me décaler pour les laisser passer. Bien sûr ils ont remarqué, lui en premier, puis elle quelques secondes après. Ils se sont regardés et une fois un peu plus loin ils se sont retournés, comme pour être certain de ce qu'ils venaient de voir. Ils ont dû en discuter entre eux après, bien sûr j'étais trop loin pour entendre quoi que ce soit.

Quelque centaine de mètres plus loin, après la traversée du pont, je vois un homme qui avance dans ma direction. Malgré notre distance je vais être obligé de le croiser. Il devait avoir entre 35 et 40 ans. Une fois à mon niveau il me dit :
- "On ne dirait pas mais ça aussi c'est du sport"
- "Ah, on dirait bien!"

Conversation un peu étrange vous conviendrez. Sûrement qu'il n'avait trouvé que ça à dire pour ouvrir la conversation.
Réflexion faite, je vais peut être penser à tenir un registre de qui m'interpelle le plus entre les hommes et les femmes. Pour le moment en tout cas nous sommes à 1-1.

Ce matin aussi je suis rester pieds nus. Je vous raconte ça bientôt. N'hésitez pas si vous aussi vous avez vécu des expériences similaire, à les raconter ici

C'est toujours intéressant de lire le récit de tes petites aventures.
Et je trouve que c'est une bonne idée de tenir un registre.

J’aime beaucoup tes jolies histoires vraiment continue c’est agréable à lire

Merci a vous deux je reviens très vite pour la suite,

C'est sympa! Ça stimule les gens a parler de ça et comprendre qu'il n'y a rien de mai

Malheureusement ces deux anecdotes datent d'il y a quelques semaines. Je n'ai pas pu les écrire avant, navré...

Commençons dans l'ordre, le mercredi 19 mai :

C'était sans doute la journée où je suis le plus resté réellement en activité pieds nus. J'en ai eu mal aux plantes jusqu'au surlendemain à vrai dire.

Le matin j'ai d'abord prit le bus. A noter que je me suis décidé à me déchausser très tôt cette fois-ci : au tout premier feu rouge avant que le feu piéton ne passe au vert. Soit, mon périple commençait donc par un trottoir peu commode, mêlant graviers fin et béton. C'était l'histoire d'une petite minute, mais mes plantes de pieds n'ont pas tellement apprécié je vous le confesse

Le bus a un peu tardé ce qui m'a fait patienter non loin d'un lycée. Mis à part quelques voitures ou lycéens, il n'y avait pas énormément de passages.
Une fois dans le bus, le temps de trouver une place au fond, une jeune femme de 20 ans à peu près, me suivait du regard. Rien de plus à signaler pendant ce court trajet

Une fois arrivé au train je devais acheter un ticket. La disposition de la gare combinée aux travaux était telle que les deux seuls distributeurs de billets utilisables étaient placés en extérieur. Proches des accès menant aux deux voies. La file d'attente était, de fait, séparée en deux pour laisser un passage plus grand aux usagers. J'ai dû "subir" beaucoup de regards ici. Certains auront de quoi raconter ce matin au bureau. Ah oui, il devait être 8h30 pour information.
La jeune femme devant moi dans la queue n'avait pas fait attention à mes pieds nus au début. Puis au bout d'un certain temps elle commençait à jeter quelques coups d'oeil, elle avait compris. Malheureusement pour elle, aucune discrétion ne lui était autorisé vue sa position. Si tel était son but en tout cas.

Une fois dans le wagon j'aurai pu m'asseoir à l'étage inférieur du train, mais la place était à côté des toilettes et je déteste ça. Sûrement par question d'hygiène, étant pieds nus. Même s'ils n'étaient évidement pas très propres et qu'ils commençaient à se noircir. Je suis parfois têtu.
Sinon rien de particulier non plus durant ce trajet. J'ai remis mes chaussures avant de sortir du train pour aller chez mon client

Une demi-heure plus tard, le rendez-vous finit. Je décidais pour la première fois, de descendre jusqu'à la gare pieds nus. La pente et les escaliers étaient assez douloureux pour quelqu'un d'aussi peu habitué que moi, bien que faisable. La complication venant surtout du dosage de la force à appliquer sur le pied de devant puisque chargé de retenir tout le corps à chaque marche. Question que l'on ne se pose pas avec la protection offerte par des chaussures :p
Réflexion faite, j'aurais peut être dû poser le pied récepteur à plat plutôt que seulement les orteils.

Arrivé à la gare du retour il y avait beaucoup de monde, en comparaison de sa taille tout du moins. J'ai vite compris que le train précédent était en retard. Pour valider mon ticket j'ai dû passer devant la quasi-totalité des gens qui attendaient.

J'avais un autre rendez-vous, le plus simple pour moi était de m'arrêter au centre ville. La gare était de fait la plus grande et c'est la première fois que je la pratiquait pieds nus. Les quelques vigiles n'ont rien dit évidement. Je me suis arrêté à une table en terrasse pour remettre mes chaussures et me présenter convenablement à mon client. Le rendez-vous a duré environ 1 heure. Il devait être un truc comme 11 heure du coup.

Pour la première fois j'ai fait toute l'allée principale de la ville sans chaussures, soit 10-15 minutes de marche. Je dois bien avouer qu'à ce moment là j'avais bien mal aux plantes.
Une fois dans le bus j'ai attendu mon arrêt pour me rechausser, puis je suis retourné au travail.

Résultat de cette matinée : mes pieds n'étaient finalement pas si noir et là couche de poussière n'avait pas l'air si épaisse. Mes plantes étaient quand même douloureuses. En réalité, je pensais avoir une ou deux ampoules, comme lors des mes premières balades. J'avais un petit bobo au gros orteil droit aussi et un en bas du talon gauche. Je pense qu'il s'agissait juste d'impact mal calculé avec un caillou.

Après demain je vais faire le même trajet, je ne sais pas encore si je mettrai des chaussures ou non

pieds-pour-la-vie a écrit:Malheureusement ces deux anecdotes datent d'il y a quelques semaines. Je n'ai pas pu les écrire avant, navré...

Commençons dans l'ordre, le mercredi 19 mai :

C'était sans doute la journée où je suis le plus resté réellement en activité pieds nus. J'en ai eu mal aux plantes jusqu'au surlendemain à vrai dire.

Le matin j'ai d'abord prit le bus. A noter que je me suis décidé à me déchausser très tôt cette fois-ci : au tout premier feu rouge avant que le feu piéton ne passe au vert. Soit, mon périple commençait donc par un trottoir peu commode, mêlant graviers fin et béton. C'était l'histoire d'une petite minute, mais mes plantes de pieds n'ont pas tellement apprécié je vous le confesse

Le bus a un peu tardé ce qui m'a fait patienter non loin d'un lycée. Mis à part quelques voitures ou lycéens, il n'y avait pas énormément de passages.
Une fois dans le bus, le temps de trouver une place au fond, une jeune femme de 20 ans à peu près, me suivait du regard. Rien de plus à signaler pendant ce court trajet

Une fois arrivé au train je devais acheter un ticket. La disposition de la gare combinée aux travaux était telle que les deux seuls distributeurs de billets utilisables étaient placés en extérieur. Proches des accès menant aux deux voies. La file d'attente était, de fait, séparée en deux pour laisser un passage plus grand aux usagers. J'ai dû "subir" beaucoup de regards ici. Certains auront de quoi raconter ce matin au bureau. Ah oui, il devait être 8h30 pour information.
La jeune femme devant moi dans la queue n'avait pas fait attention à mes pieds nus au début. Puis au bout d'un certain temps elle commençait à jeter quelques coups d'oeil, elle avait compris. Malheureusement pour elle, aucune discrétion ne lui était autorisé vue sa position. Si tel était son but en tout cas.

Une fois dans le wagon j'aurai pu m'asseoir à l'étage inférieur du train, mais la place était à côté des toilettes et je déteste ça. Sûrement par question d'hygiène, étant pieds nus. Même s'ils n'étaient évidement pas très propres et qu'ils commençaient à se noircir. Je suis parfois têtu.
Sinon rien de particulier non plus durant ce trajet. J'ai remis mes chaussures avant de sortir du train pour aller chez mon client

Une demi-heure plus tard, le rendez-vous finit. Je décidais pour la première fois, de descendre jusqu'à la gare pieds nus. La pente et les escaliers étaient assez douloureux pour quelqu'un d'aussi peu habitué que moi, bien que faisable. La complication venant surtout du dosage de la force à appliquer sur le pied de devant puisque chargé de retenir tout le corps à chaque marche. Question que l'on ne se pose pas avec la protection offerte par des chaussures :p
Réflexion faite, j'aurais peut être dû poser le pied récepteur à plat plutôt que seulement les orteils.

Arrivé à la gare du retour il y avait beaucoup de monde, en comparaison de sa taille tout du moins. J'ai vite compris que le train précédent était en retard. Pour valider mon ticket j'ai dû passer devant la quasi-totalité des gens qui attendaient.

J'avais un autre rendez-vous, le plus simple pour moi était de m'arrêter au centre ville. La gare était de fait la plus grande et c'est la première fois que je la pratiquait pieds nus. Les quelques vigiles n'ont rien dit évidement. Je me suis arrêté à une table en terrasse pour remettre mes chaussures et me présenter convenablement à mon client. Le rendez-vous a duré environ 1 heure. Il devait être un truc comme 11 heure du coup.

Pour la première fois j'ai fait toute l'allée principale de la ville sans chaussures, soit 10-15 minutes de marche. Je dois bien avouer qu'à ce moment là j'avais bien mal aux plantes.
Une fois dans le bus j'ai attendu mon arrêt pour me rechausser, puis je suis retourné au travail.

Résultat de cette matinée : mes pieds n'étaient finalement pas si noir et là couche de poussière n'avait pas l'air si épaisse. Mes plantes étaient quand même douloureuses. En réalité, je pensais avoir une ou deux ampoules, comme lors des mes premières balades. J'avais un petit bobo au gros orteil droit aussi et un en bas du talon gauche. Je pense qu'il s'agissait juste d'impact mal calculé avec un caillou.

Après demain je vais faire le même trajet, je ne sais pas encore si je mettrai des chaussures ou non

Suoer chuouette de lire ton raccont!
J'ai hate de savoir comment ça va apres demain

Je profite de ma petite balade de ce matin pour te rassurer un peu plus sur les blessures que l'on peut subir pieds nus :

Ce matin donc, j'ai fait le trajet maison-travail, et exceptionnellement je n'ai croisé quasiment personne. Il y avait juste une mère et son fils postés à un arrêt de bus. Ils m'ont vu arriver de loin. J'ai bien noté que la dame m'a suivi du regard tout du long.

Justement, un peu avant d'arriver près de l'arrêt de bus, j'ai senti que mon talon avait heurté quelque-chose. Je sentais comme une genre de toute petite épine. A chaque pas mon talon me faisait légèrement mal. Pas au point me de m'empêcher de marcher, loin de la.
Après avoir passé l'arrêt de bus et le feu tricolore je me suis arrêté sur le pont non loin pour examiner tout ça. C'était juste un petit bout de verre qui tentait de s'incruster. Je ne l'avais absolument pas vu pour le coup, c'est à dire que je ne regarde pas beaucoup où je marche (une qualité pourtant essentielle pour un barefooteur). Un revers de la main a suffît à le déloger. La peau du talon étant assez dure, l'éclat n'avait pas pu s'enfoncer. Il n'y avait pas plus d'une goutte de sang.
J'ai quand même fini les 5 minutes de mon trajet pieds nus.

Je ne sais pas si c'était réellement une bonne idée de continuer. Ce qui est sûr c'est que 5h plus tard , à part les pieds sales je n'ai plus rien

Comme prévu j'ai décidé de prendre le bus et le train sans chaussures. Enfin disons que je suis resté pieds nus à l'arrêt de bus avant de remettre mes chaussures juste le temps de m'asseoir.

Pendant l'achat du ticket à la gare du train je n'ai pas vraiment eu l'impression d'être regardé, pas trop du moins. J'ai noté du coin de l'oeil un homme qui n'attendait pas forcément au distributeur. J'ai cru le voir se rapprocher de moi sans raison apparente.

Pendant l'attente sur le quai j'ai été amusé de remarquer que certain (2 ou 3 hommes) semblait m'éviter. Ou, en tout cas, semblait se diriger vers la où je me trouvais avant de continuer leur chemin une fois qu'ils m'avaient vu. Bien sûr je peux me tromper

Le peu de place assises m'obligeait a rester debout au niveau de l'entrée du wagon avec quelques autres usagers.
Un arrêt après le mien, une dame rentre et se met tout proche de moi. Elle avait une certaine allure, la trentaine assez chic, sûrement cadre. Une jolie brune au corps fin. Si mes yeux ne mont pas fait défaut je dirais une asiatique, ou en tout cas assez typée.
Petit bémol, je n'étais pas trop fan de ses chaussures. C'était une paire d'escarpins rose pâle à talon très bas. Ce qui rendait les chaussures presque plates en vérité. Il y avait une fine lanière qui venait tenir le pied un peu au dessus du talon. Seul avantage selon moi était leur forme qui permettait parfaitement de voir la naissance des orteils, c'était sublime.
Je vous trouverai une image si j'ai le temps

Elle était assez focalisée sur son portable, de fait même si son corps était tourné vers moi elle ne prêtait pas du tout attention à ce qui l'entourait.
Au bout de 20 minutes de trajet elle avait enfin lâché son écran, sûrement qu'elle s'arrêterait à la prochaine gare. Dès ce moment là je voyais qu'elle avait compris et pendant les 5 minutes suivantes ses regards sur mes pieds se faisaient assez insistants. Je tentais de capter son regard de temps en temps, sans succès... Cela dit je n'ai pas vraiment senti d'étonnement ou de dégoût. Peut être un intérêt passager, je ne saurais jamais.

Il y a avait aussi une fille plus jeune qui s'était mise debout à côté de moi dès le début. Elle a rapidement trouvé une place assise juste à ma droite 1 mètre plus loin. De fait, elle était tournée dans ma direction. Mais je crois qu'elle n'a pas trop (voir pas du tout) regardé.

Pour le retour j'ai malheureusement gardé mes chaussures. J'en ai juste profite pour faire quelques photos une fois arrivé à la gare. J'imagine que c'était pour garder une trace de l'état de mes pieds après cette petite balade :p

La saison estivale étant une pause obligatoire pour mes pieds peu habitués à la chaleur du goudron embrasé par le soleil. Sans compter les vacances au millieu...

Ce soir j'ai fait un assez long trajet pieds nus, majoritairement en transports en communs. C'est derniers étant assez bondés, samedi soir oblige, j'ai été sujet à pas mal de regards et quelques (légères) moqueries.

Pour le petit résumé de ma soirée :
- Au début du trajet j'avais trois lycéennes assisent dans le groupe de siège de l'autre côté du couloir du tramway parallèles à moi. Elles m'ont remarqué et me regardaient de temps en temps mais ne n'ont rien dit.

- Ensuite il y a eu un imprévu. Suite à des travaux sur les rails le trajet s'est vu modifié. Je me suis donc arrêté pour trouver un autre chemin.
Voyant que je regardais la carte des lignes de bus imprimée sur l'un des murs de l'arrêt, un homme de la SNCF est venu m'expliquer que des bus avaient été mis en place pour assurer la transition. Il m'indique le trajet sans se soucier ni s'interroger de mes pieds, il devait rester professionnel j'imagine.

- Je me suis dirigé vers l'arrêt du bus non loin. Nous attendions tout que le bus ouve're ses portes pour enfin partir.
Bien sûr, toutes personnes présentes dans le premier tram attendaient également le bus. Cela dit ce n'était pas l'attente qui posait problème, plutôt au bout du deuxième arrêt.
A savoir qu'ici nous n'étions pas dans le quartier le plus sûr de la ville loin de là.
Un groupe de jeunes est rentré : 4 ou 5 mecs et 2-3 filles qui semblait se connaître. La moyenne d'âge devait être de 18 ans. Malheureusement pour moi ils ont tous décidé de rentrer par la porte centrale du bus, la où j'étais posté faute de place assise, au centre de tous le monde en plus de ça. Ils n'ont pas pu me louper. Assez rapidement ils ont commencé à parler de moi. Ils conversaient entre eux avec la discrétion que l'on connait à ceux de leur âge, comprenez par là que tout le bus devait les entendre.

J'ai eu le droit à :
->"Y en a qui vienne de la savane" j'ai pas trop compris pourquoi mais c'était la toute première réflexion que l'un d'eux à fait.
-> "Il revient de la plage ou bien?"
-> "Il est en communion avec mère nature" un comble sachant qu'on était en zone urbaine.
-> Et pour finir "Tu crois qu'il va aller en ville comme ça?" J'imagine qu'il parlait du centre ville.

J'écoutais d'une oreille en plus d'avoir mes écouteurs, considérez donc que je n'ai pas la totalité de la conversation. Rajoutez aussi quelques ricanements plus ou moins discrets et vous avez la scène. Ça a durée la moitié du trajet soit 10-15 minutes.

La suite demain

Je suis curieux de la suite oui

Désolé pour l'attente...

- Une fois le bus arrivé à destination nous nous sommes dirigé vers le second tram, le groupe de jeunes était également présent. Ils ont rigolé de nouveau en me voyant arriver, ne leur déplaise je me dirigais effectivement vers le centre ville. En réalité pas tout à fait mais la direction était la même.
Il y avait également les 3 jeunes femmes du premier tram et la plupart des passagers du bus de substitution.

- J'ai dû encore une fois me mettre au centre du wagon puisque toutes les places étaient prises. Ici la plupart des gens n'en avait rien à faire et était sur leur téléphone ou parlaient entre eux. Les quelques personnes qui m'ont vu était :
-> l'une des filles du second groupe de jeunes qui faisait des allés et retours dans la rame, fait exprès j'imagine.
-> un homme et une jeune femme assis cote à cote en face de moi. Ils n'avaient pas l'air d'être ensemble. La fille ne m'a remarqué qu'au bout de 10 minutes une fois qu'elle avait lâché son portable. Dès lors, elle me lançait quelques regards.
-> une autre femmes, typée asiatique, la trentaine, s'est retournée après m'avoir vu, comme pour que j'échape à son champ de vision.

- Le tramway s'est presque vidé une fois l'arrêt du centre-ville atteint, pour ma part je descendait au suivant. Avant de partir l'homme qui était assis en face est venu me demandais son chemin : il avait un doute sur où s'arrêter. Bizarrement il n'a pas repris sa place mais est resté à côté de moi debout. Nul doute qu'il voulait me demander autre chose mais il ne l'a pas fait.

- Rien à signaler pour la suite : l'arrêt de bus, ultime étape avant d'arriver, était non loin de la sortie de la gare. Il n'a pas tardé à arriver. J'y suis rentré pieds nus mais ressorti chaussé avant d'arriver chez moi.

Tout cela nous donne 1h30 environ de transports en communs. J'apprends de plus en plus à être à l'aise entouré de gens

Oui, tu progresses, c’est à force de pratiquer que tu vas être de plus en plus à l’aise avec le fait d’être barefoot! Puis bientôt ce sera totalement naturel et les moment où tu seras obligé d’être chaussé te paraîtront bien longs et inconfortables